LES BEAUX ENDROITS
FONT LES BELLES HISTOIRES
BAPTÊME DE L'AIR ET VOL DÉCOUVERTE
A l'occasion d'un anniversaire, d'un évènement exceptionnel ou tout simplement pour faire plaisir !
Découvrir la région vu du ciel... son lieu d'habitation, son environnement sous un angle différent... En début ou fin de journée, le lever ou le coucher du soleil... le matin ou l'après midi, admirer la découpe des côtes ou observer les nombreuses îles à proximité...
Les côtes de Jade et d’Amour, parfois douces, parfois sauvages nous amènent vers cet ailleurs ne laissant place qu’à l’émotion et la beauté des paysages.
Air-V Flying Spirit vous propose depuis la base ULM de Frossay
Baptême de l'air et vol découverte
De 30 minutes ou pour la journée, quelle que soit la formule,
l'aventure est exceptionnelle !
EMBARQUEZ DANS UN AVION LÉGER A LA DÉCOUVERTE DES PAYS DE LA LOIRE
Air-V Flying Spirit vous propose durant ce voyage le survol du Pays de Retz et ses bocages. Dès le décollage, nous apercevons les berges du canal de la Martinière. À ses côtés, la Loire s’étend longue et majestueuse vers l’océan.

Là, où maintenant le ciel et la terre se dissolvent dans l'infini, il y a la mer s'étirant à l'horizon dans une opaque et solennelle profondeur. L’océan, immensité toujours ondulante jamais au repos, se découvre, laissant un choix infini de voyages.

En direction de l'ouest pour rejoindre la côte à proximité de la pointe Saint Gildas, nous survolerons ensuite la Côte de Jade jusqu'à Saint Brévin les Pins.
30
MIN
BAPTÊME DE L'AIR - 30 MINUTES
VOL DÉCOUVERTE EN AVION LÉGER ENTRE LOIRE ATLANTIQUE ET VENDÉE
Air-V Flying Spirit vous propose durant ce voyage une envolée magique qui vous remplira l'esprit de beaux souvenirs. En direction de l'ouest pour rejoindre Pornic puis l'île de Noirmoutier.

Au retour, la côte de Jade, parfois douce, parfois sauvage nous amène vers un ailleurs ne laissant place qu'à l'émotion et la beauté des paysages.

Nous découvrons alors l'estuaire de la Loire, le pont de Saint Nazaire majestueux et grandiose, la Brière et la baie de la Baule.
60
MIN
VOL DÉCOUVERTE - 60 MINUTES
EMBARQUEMENT IMMÉDIAT EN AVION LÉGER A LA DÉCOUVERTE DES ÎLES
Air-V Flying Spirit vous propose durant cette aventure une multitude de paysages qui vous coupera le souffle.

Au delà des côtes de Jade et d'Amour se profilent les Îles ou le golfe suivant l'azimut poursuivi.

Vers le Nord, le golfe du Morbihan, le barrage d'Arzal, le château de la Bretesche et la Brière s'offriront à nos regards.

Vers le Sud, de la pointe du Corbeau à la pointe du But, l'Île d'Yeu puis l'Île de Noirmoutier.
120
MIN
VOL TOURISTIQUE - 120 MINUTES
QUELLE QUE SOIT LA DURÉE DE VOTRE VOYAGE,
Les berges du Canal de la Martinière se découvrent dès le décollage. À ses côtés, la Loire s’étend, longue et majestueuse vers l’Océan. Au-dessous des regards flottants, la terre repose avec, parfois, un peu de brume en suspension. Sous nos ailes, des moutons paissent dans l'ombre, on devine le crissement de l'herbe arrachée. Là, où maintenant le ciel et la terre se dissolvent dans l'infini, il y a les villages, les châteaux… et la mer s'étirant à l'horizon dans une opaque et solennelle profondeur.
Il y a quelque chose dans l'air d’inexprimable, une exultation imprègne l’atmosphère, Un horizon extraordinaire s’ouvre devant nous !
QUELLE QUE SOIT VOTRE DESTINATION,

L'Île de Noirmoutier
Anciennement appelée l’Île d’Her, et déjà habitée à l’époque préhistorique puis par les Romains et Gallo-Romains, l’île de Noirmoutier est une île de l’Atlantique située dans le département de la Vendée. Elle est reliée au continent par une chaussée submersible, le Gois, et, par un pont.
Vers 674, avec l’arrivée du moine Saint Philbert, les sols de l’île étaient mis en valeur ; marais salants, agriculture, moulin à vent. Il laissa à sa mort une île relativement prospère.
De tout temps convoitée, en raison de sa situation géographique, mais également pour cette richesse qu’était alors le sel, l’île de Noirmoutier fut tour à tour envahie et dévastée par les pirates, les corsaires, les Vikings ou encore les armées étrangères, et ce, depuis le VIII siècle. Les Vikings occupèrent l'île durant deux siècles. Sous la pression normande, les moines et une grande partie de la population furent contraints d'abandonner l'île.
L’époque la plus troublée fut cependant la Révolution. Entre 1793 et 1794, les
royalistes
et les républicains y menèrent de grandes batailles. Elle changea quatre fois de
mains
durant cette période. Plus de 1500 vendéens y seront exécutés. L'époque monastique
et la
période de la grande histoire sont révolues.
L'île bénéficie d’une douceur climatique. Ses paysages dominants sont les marais
salants,
les dunes et les forêts de chênes verts.
Les habitants de l’île de Noirmoutier se nomment les Noirmoutrins. L’activité économique de l’île se caractérise essentiellement par le tourisme, l’agriculture, la pêche et la culture du sel. Le relief de Noirmoutier est peu élevé. Le point culminant de l'île se situe au Nord-Est, au Bois de la Chaise avec une altitude de 20 mètres. Les plus basses altitudes se situent dans la zone centrale de l'île avoisinant parfois le niveau de la mer dans les marais salants.
Sa longueur est d'approximativement 18 km, sa largeur varie de 500 mètres à 12 km, sa superficie est de 49 km2. L'île est constituée de trois parties distinctes :
- Un îlot rocheux au Nord, la partie la plus large, sur lequel est située la commune de Noirmoutier-en-l’Île;
- Un cordon dunaire dans sa partie méridionale, s'allongeant sur 15 km sur la côte occidentale face à l'océan, à l'est duquel ont été aménagés des polders donnant sur la baie;
- Des marais salants qui relient ses deux parties.

L'Île d'Yeu
L’Île d’Yeu est apparue il y a environ 360 millions d’années, vers la fin de l’ère primaire suite à des évènements géologiques. Par la variation du niveau des océans, de la fin du secondaire (65 millions d’années) jusqu’au quaternaire (1,9 million d’années), elle a subi plusieurs processus d’insularisation alternatifs par un rattachement au continent.
L’île d’Yeu, située dans le département de la Vendée, est une commune insulaire,
composée de plusieurs localités. Elle est l’une des quinze îles du Ponant.
Les principales localités sont : Port-Joinville, Saint Sauveur et la Meule.
Ses habitants sont appelés les « Islais » ou les « Ogiens ».
L'Île d’Yeu est située à une vingtaine de kilomètres du continent et s'étend sur 9,5 km de long pour 4 km de large. L’altitude moyenne est de 17 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 32 mètres.
Les côtes de l’île sont très différentes :
- la côte orientale est sablonneuse et verdoyante, semblable à celle que l'on rencontre sur la côte vendéenne ; c'est sur cette côte que se trouve Port-Joinville.
- la côte occidentale, est une côte sauvage rocheuse granitique avec des criques et des falaises. Le point culminant est situé entre le Vieux-château et le Cap des Degrés ; il s'élève à 31 mètres.
L’île est occupée dès le Néolithique (-5300 à -3000 av J.C.). De nombreuses traces et monuments mégalithiques, tels que des dolmens et menhirs, témoignent de la présence humaine à cette époque. L’île était alors recouverte de forêts de chênes.
C’est au IV siècle que la première église à Saint Sauveur fut construite. C’est à cette même époque que les moines de Saint-Colomban venus de l’abbaye irlandaise de Bangor auraient fondé le premier monastère. Les moines auraient contribué, aidés des Islais, au défrichement de la forêt et à la mise en culture des terres.
Ce n’est qu’à la fin du X siècle que les moines bâtisseurs érigent un second établissement religieux ; l’église romane de Saint-Sauveur autour de laquelle se structura le village du même nom.
C’est au XI siècle qu’un premier château, en bois, est construit. Il faut attendre le XIV siècle pour voir le premier château en pierre.
Au cours du Moyen-âge, entre la XV et le XVII siècle, l’île a fait l’objet de
multiples invasions,
en majorité anglaises. Les querelles dynastiques opposant le royaume de France à
l’Angleterre,
conduisent à l’interminable guerre de Cent Ans.
En 1355, les anglais réussirent cependant, avec une imposante flotte, à débarquer
dans l’île.
Ils y resteront durant trente-sept années, jusqu’à sa reprise par Olivier V de
Clisson.
Les témoignages de cette occupation au Moyen Âge sont les ruines d’un château quadrangulaire, flanqué de tours, bâti du XI au XIV siècle, qui surmontent un énorme rocher.
Lors de la guerre de Vendée pendant la révolution française, les insurgés conduits par François de Charette attendirent en vain le secours des Britanniques, qui avaient installé leur base à l'Île d'Yeu. Fin 1795, le comte d'Artois (futur Charles X), représentant les royalistes alliés aux Anglais, veut débarquer en France pour aider Charette, mais les six mille soldats anglais restèrent cantonnés sur l'île d'Yeu. Les républicains écrasèrent la chouannerie.
Dès la fin du XVIII siècle, les Islais développent la pêche hauturière au thon germon. Port-Joinville devenait alors le premier port thonier français.
Sous le second empire, il fut bâti une citadelle pouvant héberger une garnison de 400 hommes.
Cette citadelle dominant Port-Joinville, accueillit à plusieurs reprises des prisonniers d'État dont le plus célèbre fut Philippe Pétain, chef du gouvernement de Vichy lors de la seconde guerre mondiale. Ce dernier y décédait le 23 juillet 1951 et fut enterré à l'Île d'Yeu, le 25 juillet suivant.

Belle-Île-en-Mer
Belle-Île-en-Mer est une île française de l’océan Atlantique située dans le Sud de la Bretagne, dans le département du Morbihan. Elle est distante de 15 km au large de la presqu’Île de Quiberon et de l’entrée du Golfe du Morbihan.
Les habitants se nomment les Bellilois et les Belliloises.
Belle-Île, avec ses 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km2, est la plus grande des îles bretonnes.
Elle forme un vaste plateau, dominant la mer à une altitude moyenne de 40 mètres. Ses côtes sont entaillées par de nombreux petits vallons encaissés qui débouchent sur des ports ou des plages. Le point le plus haut culmine à 70 mètres.
La côte Sud-Ouest de l’île, tournée vers le large, subit une érosion intense de la mer. Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises.
Sur la côte Nord-Est, face au continent, plus abritée, se situent les deux ports principaux de l’île : Sauzon et Le Palais. Sur cette même façade se trouve la grande plage de sable « Les Grands Sables ».
Le climat de Belle-Île est océanique. Belle-Île connait une saison sèche durant les 2 mois d’été et bénéficie d’un ensoleillement particulièrement important.
Belle-Île est l’une des plus grandes des quinze îles du Ponant habitées en permanence. Les îles du Ponant sont celles situées, en Manche ou dans l’océan Atlantique, du côté où le soleil se couche.
La présence de l’homme sur l’île est avérée à partir de 30 000 avant J.C. au moins.
C’est à partir de l’an 1000 que le paysage insulaire se met en place avec ses villages et ses champs ouverts, tel que l’on peut encore les observer aujourd’hui.
Belle-île, pacifique et présentant peu de défense, est, au cours du Moyen âge, très souvent ravagée par les pirates et les marines étrangères.
Pour lutter contre les invasions, les attaques et les débarquements nombreux des pirates, un premier fort est édifié au XIVᵉ siècle, par François de Rohan (1549). Peu dissuasif, les incursions se poursuivent encore aux XVᵉ et XVIᵉ siècle.
En 1572, le Roi Henri II veut renforcer les défenses de l’Île et charge Albert de Gondi de construire un nouveau fort. Pendant près d’un siècle se développèrent alors l’agriculture, la pêche et le commerce.
Louix XIV fait appel à Vauban, en 1661, pour fortifier l’île. Après une courte occupation de l’île par les Anglais (1761 – 1763), les terres de l’île sont partagées entre tous les habitants auxquels se sont joints en 1765, quelques centaines d’Acadiens libérés des prisons anglaises.
Sarah Bernhardt découvre Belle-Île en 1894. Sous l’effet d’un véritable coup de foudre, elle fait l’acquisition d’un fortin militaire désaffecté à la pointe des Poulains. Durant trente ans, elle y séjournera chaque année pour fuir la vie parisienne éprouvante et s’y reposer. En 1922, malade et infirme, elle met en vente ses propriétés.
De la Révolution à la fin du XIXᵉ siècle, l’île voit le développement important de l’agriculture, de la pêche, avec la multiplication des conserveries de poissons, et de la construction navale.
Toutes ces activités, qui ont fait la richesse de l’île, ont toutes décliné dans le courant du XXᵉ siècle. Le tourisme est aujourd’hui la principale ressource de l’île, grâce à ses sites exceptionnels et son patrimoine, notamment militaire.

La Tour de Buzay - Abbaye Notre-Dame de Buzay
Situés sur la commune de Rouans (44), les vestiges de l’Abbaye cistercienne de Buzay ne laissent plus apparaître qu’une vieille tour du XVIIIᵉ siècle. Elle veille désormais sur la vaste étendue des marais du bord de Loire, à proximité du Canal de la Martinière, et constitue le logis favori des corneilles et des ronces qui peu à peu la gravissent.
Comme une vieille dame solitaire, la tour de Buzay reste fièrement ancrée là où se dressait jadis l’un des monastères les plus puissants du royaume de France.
Bien des vicissitudes ont précipité la destinée de l’Abbaye depuis sa fondation.
Elle fut fondée par Saint Bernard de Clairvaux en 1135. Dès l’année suivante, une première communauté d’une douzaine de moines s’y installe. L’ordre cistercien est alors en pleine expansion.
L’abbaye va rapidement devenir très riche, grâce au commerce du sel, aux octrois sur le trafic commercial sur la Loire et aux nombreux dons en terres et en biens.
Durant la guerre de cent ans, elle fut à plusieurs reprises ravagée par les bandes anglaises. La guerre de succession de Bretagne, dans la deuxième moitié du XIV° siècle, est la première grande épreuve pour le monastère.
Les bandes partisanes par leurs raids et leurs pillages amènent en Pays de Retz quelques pointes de la Guerre de Cent Ans. Les grands capitaines anglais débarquent dans la « Baie de Bretagne » (Bourgneuf).
En 1342, Gauthier Huet tient le pays et s’acharne contre les seigneuries prospères. Buzay étant à toute proximité d’une grande voie de communication, ses bâtiments sont à cette époque visités et saccagés régulièrement. On ne dit même plus l’office vers 1370.
Mais dès que le conflit devient moins âpre, et que Duguesclin eût canalisé
l’écorcherie anglaise vers la Catalogne, l’Abbaye se relève bientôt et avec
obstination
reprend son travail de restructuration foncière.
Elle connut à nouveau l’opulence au XVIIIᵉ siècle après le dessèchement systématique
des marais de Loire.
Durant la révolution française, lors des guerres de Vendées, l’abbaye de Buzay fut détruite par le feu.
Les journées de juillet et d’août 1789 ne furent guère ressenties à Buzay. L’aspect parisien des premiers troubles, la lenteur des communications et l’implantation rurale de l’Abbaye expliquent ce décalage chronologique. Il fallut attendre le printemps de 1790 pour que la Nation lance ses premiers harpons sur le monastère.
Tous les moines prêtèrent serment à la République, sauf un seul. On les retrouva curés de Corsept, Vue et St Donatien de Nantes... Les terres tombèrent à l’abandon. Dans les marais, les douves n’étaient plus nettoyées et un grand nombre de levées s’affalèrent, les vignes de l’enclos n’étaient plus taillées.
La guérilla vendéenne débutait. Le site de Buzay, point stratégique à proximité du fleuve, était convoité. Le 9 juillet 1793, le Directeur de la Régie des Domaines de la République fit installer 1 200 hommes dans les bâtiments du couvent pour sauvegarder la fenaison.
Les Vendéens se résignèrent en 1795, à incendier l’Abbaye pour supprimer cette garnison républicaine. Une année plus tard, un certain Jacobi acheta les ruines pour 40 000 livres et en fit une réserve de pierres.
L’abbaye de Buzay avait vécu 660 années.
Seule subsiste aujourd’hui la tour qui sera reconstruite à la fin du XVIIIᵉ siècle.
Ses cloches seront transférées dans la cathédrale de Chartres, l’autel en marbre d’Italie sera déposé dans l’église Saint-Louis de Paimboeuf, la chaire se retrouvera dans l’église Saint-Pierre de Bouguenais et du mobilier (dont le plus ancien crucifix du Pays de Retz datant du XIVè siècle) dans la chapelle Sainte-Anne de Tharon-Plage.

La Brière - Le Marais de Grande Brière
La Brière est un marais situé au nord de l'estuaire de la Loire débouchant sur l'océan Atlantique, à l'ouest du département de la Loire-Atlantique. Elle est drainée par le dernier affluent de la Loire, le Brivet, qui se jette dans l'estuaire à la limite des communes de Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne.
La Brière est un territoire protégé de 490 km2 dont 170 km2 de zones humides. Son marais d'eau saumâtre appelé « Le Marais de Grande Brière » couvre à lui seul 70 km2.
Les marais briérons s'insèrent dans un vaste ensemble de zones humides comprenant au nord le golfe du Morbihan et l'estuaire de la Vilaine, à l'ouest, les marais salants de Guérande et, au sud, l'estuaire de la Loire et le lac de Grand Lieu.
La Brière se caractérise aussi par son architecture avec près de 3 000 toits de chaume, caractéristiques des chaumières.
Depuis 1970, la Brière est classée Parc Naturel régional de Brière. On y navigue grâce à une barque appelée chaland. Jadis, en Brière, on récoltait la tourbe qui servait de combustible pour se chauffer.
Le Parc de Brière comprend une zone humide recensée parmi les plus riches d'Europe sur le plan biologique.
Cet ensemble de marais nous ont été transmis grâce au travail de générations d'hommes et de femmes. Longtemps, les Briérons y ont puisé leur subsistance, en pêchant et chassant, en extrayant du sol cette tourbe qui constituait alors l'unique combustible.
Très vite, l’homme a su qu'il pouvait tirer parti du roseau. Alors le Briéron s’est fait chaumier. Il a peaufiné son art au point de l’élever au rang de méthode briéronne ; un savoir-faire séculaire, mêlant à la fois le savoir briéron et d’autre façon de faire, ramenée de pays telle que la hollande.
Mis en bottes compactes et fixé sur une charpente, le végétal est devenu plus qu’une toiture : une couverture chauffante, isolante et belle !
Le marais de Brière est un milieu aquatique en constante évolution. Il est formé d’une mosaïque de canaux, de plans d'eau peu profonds, de roselières, de prairies inondables et de buttes. On y rencontre de nombreuses espèces d’oiseaux, sédentaires ou saisonnières. La flore y est riche et variée et les eaux du marais sont peuplées de la plupart des espèces de poissons d'eau douce.
Avec l’évolution des modes de vie, et la mutation des emplois vers les industries de la région, l’élevage a régressé, la tourbe n’est plus exploitée, et la chasse et la pêche sont désormais des activités de loisirs.

Le Canal de la Martinière dit "le Canal latéral à la Loire"
Les progrès techniques réalisés au XIXᵉ siècle permettaient la construction de steamers (navire équipé de moteur à vapeur) jaugeant toujours plus lourd. Dans le même temps, la profondeur du chenal naturel de la Loire menant de l’estuaire vers le port de Nantes diminuait chaque jour un peu plus, du fait du dépôt continu de sables et de limons amenés par le courant. La question de la navigabilité de l’Estuaire devenait alors cruciale et préoccupante.
Les navires de haute mer avaient en effet les plus grandes difficultés à remonter jusqu’au port de Nantes, tandis que les bateaux construits dans les chantiers de l’île de Sainte-Anne avaient beaucoup de mal à rejoindre l’Océan.
Cette situation mettait en péril la survie du port de Nantes, ainsi, l’activité économique et industrielle de toute la ville.
C’est ainsi, qu’en 1876, un député de la Loire Inférieure criait à la tribune de l’assemblée : « La Loire s’ensable, la Loire se perd, la Loire se ruine ».
Les Ponts et Chaussées de l’époque n’avaient pas attendu l’appel du Député pour se préoccuper de cette question et tenter de remédier à ces difficultés de navigation. Déjà en 1859, des travaux d’endiguement du fleuve, depuis Bouguenais (44) jusqu’au Pellerin, avaient été entrepris.
Quelques années plus tard, grâce à l’intervention des élus du département, un vaste programme d’aménagement fut adopté. Il fut alors décidé le creusement d’un canal de navigation entre Paimboeuf et le Pellerin, parallèle au fleuve, permettant d’éviter le piège des îlots d’ensablement qui réduisaient les passages navigables à marée descendante.
Déclaré d’utilité publique en 1879, le canal maritime fut exécuté de 1882 à 1892. Ce canal dit « Canal latéral à la Loire » mesure 15 kilomètres. Il est établi entre le village de La Martinière, situé sur la commune du Pellerin, et l’extrémité Sud du bras du Carnet sur la commune de Saint Viaud.
Fermé en chacune de ses extrémités par une écluse à sas de 18 mètres d’ouverture libre et de 169 mètres de longueur totale, le canal permettait la navigation de grands navires jusqu’à 123 mètres de longueur.
Les ouvrages se sont poursuivis durant 10 années dans des conditions très éprouvantes ; le séjour de plus de 1 000 ouvriers dans des villages non préparés à cet afflux de population ne fut pas sans poser de graves problèmes d’hygiènes et de relation intercommunautaires. Les travaux furent extrêmement coûteux en sueur, en sang et même en vies humaines.
Le canal fut ouvert à la navigation le 1er septembre 1892. Il connut immédiatement un succès considérable… et mérité.
Alors que les bateaux ayant un tirant d’eau de plus de 3,5 mètres ne pouvaient
plus remonter la Loire, voilà que grâce à cet ouvrage, il était désormais possible
que les plus grands navires naviguent jusqu’au port de Nantes.
Les progrès de la technique étaient fulgurants à cette époque. Les chantiers
construisaient des navires dont les tirants d’eau atteignaient 5,50 mètres,
6 mètres ou parfois même 7 mètres.
Dans le même temps, les dragues à vapeur devenaient très efficaces. En 1903, l’approfondissement du chenal naturel de la Loire fut décidé. En une décennie la cote -10 fut obtenue. Dès lors le canal était condamné.
En 1914, après environ 10 000 passages de navires entre 1892 et 1911, le Canal était fermé à la grande navigation.
Jusqu’à la seconde Guerre Mondiale, seuls les chalands des riverains, la batellerie et les navires des plaisanciers de passage fréquentèrent le canal et l’écluse de la Martinière.
Dans les années 60, le Canal reçu une nouvelle destination. Formidable réservoir d’eau douce, il sert, depuis lors, à réguler les niveaux d’eau des marais du Pays de Retz et à irriguer ¼ de son territoire.
Le Canal de la Martinière, y compris le canal de Buzay, rendu indépendant de celui-ci au moyen d’une écluse, l’étier de Vue et celui du Migron, tous ayant une jonction sur la rive gauche du Canal, assurent le drainage d’environ 8 000 hectares de marais qui, du fait de leur valeur herbagère, sont une des principales richesses de la rive Sud du fleuve.
Près d’un siècle après son creusement, le Canal maritime de la Basse Loire, abandonné des navires, est aujourd’hui un outil essentiel de régulation hydraulique du Pays de Retz. Il offre en outre, aux curieux de l’histoire, comme aux simples promeneurs, un plan d’eau et des ouvrages remarquables. Il est aussi un lieu privilégié pour les pêcheurs, ou de loisirs et de plaisirs pour tous ceux qui aiment s’adonner aux activités nautiques, ludiques ou sportives.
Les machineries à vapeur des écluses et les écluses elles-mêmes, situées sur le Canal, peuvent encore de nos jours être visitées ; au Carnet (commune de Saint Viaud) aux Champs Neufs et à la Martinière (commune du Pellerin).

Le Bateau mou - Écluse du Canal de la Martinière
Un voilier abandonné se penche et se tord, irrésistiblement attiré par le fleuve ; le bateau mou.
Il s’agit d’une sculpture réalisée en 2007 par l’artiste Erwin Wurn, à l’occasion de la biennale estuaire. Ce curieux voilier perché sur la berge de l’écluse de la Martinière (Canal de la Martinière - Le Pellerin) est attiré comme par un aimant et se plie vers le fleuve dans un gracieux mouvement de bascule.
Le bateau mou est l’une des 24 œuvres qui jalonnent les 60 kilomètres du parcours estuaire, de Nantes à Saint Brévin les Pins.
Erwin Wurn est un artiste autrichien.
Les œuvres d’Erwin Wurn s’inscrivent dans la transformation des objets banals en sculptures ayant une apparence absurde. La volonté d’Erwin Wurn dans la création de ses œuvres, est de libérer les objets de leur contexte familier et de leur donner un sens hors du commun.
Son œuvre, empreinte d’humour, fait basculer des moments ordinaires dans un univers absurde.
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